Comme j’ai déjà pu l’évoquer lors d’un précédent article, on me demande très régulièrement, pour ne pas dire au quotidien : « Vous êtes coach en quoi ? C’est quoi au juste le coaching ? » Prenant toujours le temps et je dois l’avouer, un certain plaisir à en esquisser les contours avec mes interlocuteurs, je ne peux nier le fait que cette discipline souffre d’un bon nombre d’a priori et se doit encore d’être démocratisée. J’y reviens donc en passant par ici, animé par l’envie de lever quelques voiles et d’apporter des éclairages sur ce qui peut encore sembler obscur pour certains.
Coach sportif, coach en nutrition, coach en rangement, coach intuitif, coach agile, coach en développement personnel, coach professionnel, coach de ceci et coach de cela… Rajoutons à cela les facilitateurs, les accompagnateurs de projets ou de changement , les « business coach », les « executive coach », les « coachs de coachs »... Sans oublier les coachs-praticiens de telle discipline (hypnose, psychologie positive,etc.) ou encore les coachs consultants, coachs formateurs et quelquefois les trois à la fois ! « Coach » est aussi le titre d’une chanson de Soprano... « Coach » est encore une marque New-yorkaise de luxe ! Waow ! En effet, lorsque je prends le temps de me glisser quelques instants dans « les chaussures du non initié », à savoir me mettre à sa place, devant cette profusion de termes qu’il pourra rencontrer au cours de lectures, d’émissions TV ou radio, voire au détour de conversations, mon constat est limpide et de toute évidence, il y a bien de quoi être paumé ! Doit-on réellement s’étonner des amalgames, méfiances et critiques dont les coachs (divers et variés donc!) font l’objet ? Doit-on (Les coachs en « tout & n’importe quoi » cela va de soi!) répondre à ce qui peut être parfois vécu comme de la défiance ou, s’interroger vraiment sur les apprentissages à tirer de manifestations légitimes engendrées par une confusion des genres ou encore, d’interprétations issues généralement d’une simple méconnaissance de notre discipline ? Personnellement, j’ai choisi de m’interroger… Me demandant ce que je pourrais améliorer afin d’aider à faire en sorte que ce métier puisse un jour prochain, gagner en lisibilité auprès de chacun… J’y reviendrai lors de ma conclusion mais pour l’instant et en lien direct avec le titre de cet article « Côté perso ou côté pro - Le coaching qu’es aquo ? » ( Oui, je suis toulousain et n’ai pas encore fait le choix de me soigner!), je vous propose un décryptage, des éclairages et une vision afin de vous accompagner à comprendre et peut-être à découvrir en quoi le coaching peut vous aider…
Hormis quelques généralités que vous pourrez trouver partout, je vais livrer ici MA vision ainsi que quelques coups de projecteurs sur MA pratique. Aussi je laisse le loisir à tout collègue « coach » ou autres praticiens de l’accompagnement de personnes ou d’équipes, d’apporter leurs « briques » et expertises » au travers d’un commentaire, afin d’enrichir encore plus, la compréhension de notre discipline. Veillant à ne pas être trop lourdingue, à rester relativement synthétique et sans jargon, ajustez bien vos chaussures et laissez-moi donc vous embarquer sur les 2728 pages qu’il nous reste à gravir ! ;-)
LES ORIGINES (Un peu d’histoire...)
Le mot « coach » vient du nom masculin Français « coche » qui était « une grande voiture tirée par des chevaux, qui servait au transport des voyageurs » (Petit Robert). Il pouvait s’agir aussi d’une embarcation, également tractée depuis la berge par nos amis équins. En langue anglaise nous pouvons retrouver « Stage coach » pour la diligence… Les mots de « Cocher » et « coachman » en désignaient alors les pilotes.
Ces termes étaient déjà associés à des notions de mouvement, d‘accompagnement de voyageurs d’un point vers un autre.
Un peu plus tard, dans l’argot employé par les universitaires d’Oxford, le mot « Coach » était utilisé afin de désigner les tuteurs ou les mentors.
Dès lors, il devint de plus en plus courant de parler de « coaches » pour signifier des fonctions d’instructeurs, de formateurs et d’entraîneurs sportifs….
C’est vraiment en Amérique du nord que le « coaching » prendra son essor et toute son ampleur en tant que discipline à part entière au début des années 60, désignant un processus pédagogique d'apprentissage. .
Le mot « Coaching » n’apparaît en Europe et en France qu’au milieu des années 1990. Dans son interprétation actuelle et malgré que ce métier reste encore méconnu, le « coach » est celui qui « guide » les individus et qui les « aide » à développer leur potentiel en les rendant autonomes pour faciliter le changement.
Et pourtant, rien de moderne dans le coaching !
L’accompagnement d’un homme / ou d'une femme par un autre homme / ou une autre femme est un exercice ancien. C’est en prenant conscience de cet héritage que nous pouvons lui donner du sens et de la valeur aujourd’hui. Trop souvent les références sportives et artistiques sont perçues comme les racines du coaching, alors qu’elles résultent elles-mêmes de traditions plus anciennes d’accompagnement.
Socrate, fils de sage-femme, né en 470 av JC à Athènes, est sans aucun doute l’un des précurseurs du coaching. Tout au long de son existence, il s’était donné pour mission d’empêcher les Athéniens d’évoluer dans l’existence sans se poser de questions. Ce n’était jamais Socrate qui désignait les freins ou les incohérences de la personne, mais l’intéressé qui les découvrait dans ses propres réponses. Souvenez-vous donc de vos cours de philo : La maïeutique ou l’art d’accoucher les esprits... Le dialogue socratique est une recherche à deux de la vérité. En référence à cela, le coach devient un « éveilleur » de conscience.
OUI, BON OK ! C’EST BIEN… MAIS ENCORE ?
J’ai envie de dire ici et maintenant que le coach professionnel est un accompagnateur et un facilitateur du changement. Considérant que chacun à la capacité de communiquer, de coopérer, de faire émerger son potentiel et de résoudre ses problèmes, le coaching est un mode d’accompagnement centré sur les possibilités et les solutions, entraînant le client à mobiliser ses propres ressources pour atteindre ses objectifs.
La démarche de coaching est toujours très personnalisée et « TAILLÉE SUR MESURE » par rapport aux besoins et demandes du client. Ce qui ne l’empêche pas d’offrir un cadre structuré dans le temps, dans le processus, dans le respect d’un code déontologique et d’un contrat établi. Les thématiques sont diversifiées et concernent essentiellement l’efficacité professionnelle, le management, le développement personnel.
Le coaching est adapté à tout le monde.
Se faire coacher c'est avant tout AGIR POUR SOI, par VOLONTÉ et par CHOIX.
Tout au long d’une vie, plusieurs raisons ou motivations peuvent amener une personne à VOULOIR un coaching. Il peut s’agir :
. D’un changement dans sa vie (Transition professionnelle, orientation, séparation, deuil, déménagement, etc.)
. D’une situation difficile précise (conflit, crise, problème relationnel, etc.)
. De gestion du temps et/ou de charge mentale
. De développement personnel (Améliorer son estime de soi, connaître et gérer ses émotions, développer sa motivation, explorer et booster son potentiel, etc.)
. De la création et du lancement d’un projet (le coach peut vous accompagner à baliser et rendre votre projet réalisable)
Le champ des possibles est immense et peut vraiment concerner tous les aspects de la vie.
Les 2 principales formes de coaching
. Le coaching individuel :
Par des entretiens individuels et confidentiels, ce mode vise à accompagner le client dans la résolution de ses problèmes, dans ses transitions et vers l’atteinte de ses objectifs professionnels et/ou personnels.
. Le coaching d’équipe :
S’articule sur l’accompagnement de personnes d’une même équipe, d’une même entreprise, ayant les objectifs de développer leur cohésion, leur performance et/ou leur intelligence collective. Afin d’en augmenter son efficacité, le coaching d’équipe peut tout à fait être assemblé avec des coachings individuels .
Dans toutes les situations le coach :
. Crée une alliance, une relation de confiance et de coopération
. Apporte un regard neutre, sans jugement
. Permet au client de prendre du recul, de la hauteur et d’explorer ses ressources personnelles
. Facilite les prises de conscience par le questionnement
. Stimule la réflexion centrée sur le potentiel, les possibilités et les solutions, plutôt que sur l’analyse des problèmes (COMPRENDRE POURQUOI OK, CHERCHER ET TROUVER COMMENT SURTOUT!)
. Accompagne la remise en question des scénarios ou schémas habituels et inopérants
. Transmet des méthodes adaptées aux demandes
. Aide à la mise en action
. Développe de l’autonomie (On ne devient pas dépendant du coaching mais le coaching vous aide à devenir indépendant!)
Le coaching apporte de nombreux bénéfices aussi et entre autres, il permet :
. De prendre du recul et de la hauteur
. De concentrer la réflexion et l’action sur des situations réelles et factuelles
. De libérer la pensée, le potentiel et l’action
. De faciliter les adaptations aux changements
. De favoriser le développement des compétences et la motivation
. De gagner en confiance
. De s’affirmer
. De développer les compétences relationnelles
. De gérer le stress et les émotions
. D’améliorer son assertivité
. De développer son leadership
. De lever des blocages et de sortir de situations de crise
. De gagner du temps
. D’atteindre ses objectifs, son but
DÉROULEMENT DU COACHING
En ce qui me concerne, je propose un processus en 4 étapes :
1 . Prise de contact
2. La première séance
Je rencontre la personne ou l’équipe et précise le cadre (Code déontologique, contrat, confidentialité, modalités, déroulement) Le client prend le temps de décrire sa situation, son « État présent », son objectif et évalue son degré de motivation pour l’atteindre. J ‘écoute, questionne en toute bienveillance et sans jugement. Je détermine la validité de la démarche (En outre, si la séance fait apparaître des problèmes dont la résolution est thérapeutique, je m’engage à orienter le client vers des interlocuteurs compétents en la matière). Le client et moi-même nous engageons dans le processus de coaching et dans une mise en action autour d’un objectif SMART. (SMART) : Spécifique Mesurable Atteignable Réaliste Temporellement défini
3. Le processus
Chaque accompagnement est spécifique et « taillé sur mesure » à partir du client et avec lui. En fonction de cela, il est toujours difficile pour un coach de décrire en quelques lignes ses méthodologies. Pour certaines personnes le « côté ludique » s’imposera alors que d’autres préféreront un « côté sérieux » ou « punchy » ! De par la puissance de certains questionnements ou outils, le coaching peut être parfois confrontant mais… TOUJOURS BIENVEILLANT. Les séances se déroulent par des échanges sincères reposant sur une confiance mutuelle et sur la qualité d’un engagement réciproque. Il n’y a pas de règles strictes en matière de durée des séances, que ce soit du « côté pro » ou du « côté perso ». Une fois encore il s’agit du CLIENT et de respecter son rythme, cependant il est judicieux de prévoir 2h pour la 1ère rencontre et d’1h30 (Au minimum pour une séance dite « classique »), jusqu’à la demi-journée (Pour toute demande ou besoin spécifique).. En effet, en fonction de ce qu’ EST le client et de ce qui l’anime, il peut m’arriver de proposer d’effectuer une ou plusieurs séances dans des lieux atypiques et insolites ! Ceci dans l’unique but d’ajouter de l’originalité, de la valeur à l’accompagnement et que l’expérience de coaching soit inoubliable. Le processus de coaching est lié à l’atteinte de son objectif par le ou les clients aussi, il peut varier sur un nombre de 3, 5, 7 ou 10 séances. Dans le cadre du coaching de vie, il peut arriver qu’une seule séance soit nécessaire pour déclencher une prise de conscience et vous accompagner vers votre « état désiré » !
4. Bouclage et débriefing
Le client passe en revue les différentes étapes de son accompagnement. Il revisite ainsi les processus, états internes et « déclics » vécus, ainsi que les postures et pratiques utilisées par le coach lors de toutes les phases de l’accompagnement. Cette étape permet à la personne ou au groupe de pérenniser les apprentissages et de mieux modéliser les résultats obtenus.
BON A SAVOIR:
. Un coach n’apporte pas de réponses « toutes faites » : son savoir-faire consiste à poser les bonnes questions et d’une façon adaptée au contexte, d’offrir au client le « coup de pouce » qui l’accompagnera à évoluer… Mais c’est le coaché qui travaille sur lui-même, en acceptant de s’interroger à partir des questions posées, en reconsidérant ses points de vue sur lui-même, les autres ou la situation et/ou à partir de nouveaux éclairages proposés par le coach.
. Le coach a une obligation de moyens, c’est-à-dire de faire de son mieux avec toutes ses compétences, mais il n’a pas d’obligation de résultat car la décision de changer appartient en dernier ressort au coaché. Ce dernier reste dans tous les cas maître de ses objectifs.
. Le coach n’est pas un thérapeute : si les séances font apparaître des problèmes dont la résolution est thérapeutique, je m’engage pour ma part à orienter le client vers des interlocuteurs compétents en la matière.
. Déontologie : Dans le cadre de mes interventions, je m’appuie sur le code déontologique de la société française de coaching
COMMENT TROUVER SON COACH ?
Pour moi, la question n’est pas de savoir si l’on a besoin d’un coach mais de savoir pourquoi on veut un coach ! Je me répète mais, se faire coacher c'est avant tout AGIR POUR SOI (Ou pour un groupe), par VOLONTÉ, par CHOIX et dans le cadre d’un OBJECTIF PRÉCIS. Avoir conscience de cela, vous donnera sans nul doute un « coup d’avance » et vous permettra d’affiner vos recherches dans la nébuleuse d’internet ! En effet, si vous tapez simplement les mots « coach » ou «coaching » sur votre clavier en n’ayant qu’une vague idée de ce que vous en attendez, les moteurs de recherche risquent fort de vous plonger au cœur d’une forêt de « terminologies » dans laquelle vous aurez bien du mal à vous orienter… Au clair avec votre demande, allez à la quête de recommandations ! Dans un premier temps, n’hésitez pas à interroger votre entourage (personnel et professionnel). Quelqu’un aura peut-être vécu une expérience de coaching ou connaîtra peut être « quelqu’un qui connaît quelqu’un... » (Vous voyez ce que je veux dire : connaître l’homme qui à vu l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’ours...) Il n’y aura jamais mieux qu’un « bouche à oreille positif» pour vous aider à trouver la personne qui pourrait vous convenir ! Après avoir obtenu « un nom » ou 2, 3 ou 18, précisez vos recherches. Les coaches possèdent en général un site internet, des profils ou pages sur les réseaux sociaux ainsi que des blogs. Accordez du temps à leurs présentations et FAITES VOUS CONFIANCE afin d’arrêter votre choix ! Il y à fort à parier qu’en fonction de ce que vous êtes et des raisons qui vous appartiennent, un « profil vous parlera » davantage qu’un autre et qu’une « tête émergera au dessus de la mêlée »...
Lors de la 1ère rencontre, assurez-vous que le coach exerce son activité dans le cadre d’un code déontologique, d’un contrat clair mentionnant toutes les précisions et modalités de son accompagnement et qu’il bénéficie d’une supervision. Être supervisé oblige le coach à travailler sur lui-même, à se recentrer régulièrement, donc à « garder les pieds sur terre » et à rester humble. Assurez-vous également que ce dernier soit « totalement indépendant de toute cause non professionnelle et notamment religieuse, associative, philosophique, politique, ou ayant un lien avec des groupes classés par l’administration comme sectes ». Veillez à ce que cela soit précisé dans le contrat ou sinon n’hésitez pas à demander à votre coach de joindre cet engagement d’indépendance au contrat de coaching.
Puisqu’il s’agit de vous, soyez exigeants ! Questionnez votre coach sur son parcours, sa formation, son expérience personnelle et professionnelle, ses référentiels… L’activité de coaching s’appuie en effet sur plusieurs courants (Psychologie positive/à ne pas confondre avec la pensée positive, la philosophie existentielle, la maïeutique, la psychologie humaniste, la psychologie sociale et les comportements altruistes, l’analyse transactionnelle, l’approche systémique, la PNL, etc.) qui sous entendent une multitude de modèles, de techniques et d’outils. Votre interlocuteur doit être en mesure de vous parler des références sur lesquelles il s’appuie avec naturel, conviction et doit vous donner l’impression d’une certaine maîtrise du ou des sujets qu’il évoque.
Mesurez son approche méthodologique. A partir de votre 1ère rencontre, il doit successivement : Faire un état des lieux, clarifier vos attentes réelles (qui peuvent différer de celles que vous aviez initialement exprimées) et se prononcer sur la faisabilité du projet ainsi redéfini. Après vous être assuré de cela, il doit vous dire quels moyens il emploiera, combien de temps cela prendra et sera clair sur ce qu’il vous en coûtera. N’oubliez pas qu’une mission de coaching est toujours de courte durée : de quelques semaines à 6 mois généralement… Si votre interlocuteur vous dit avoir besoin de deux ans pour obtenir des résultats, passez votre chemin et changez de crémerie !
Au delà de tout ça, si vous sortez de cette 1ère entrevue avec la certitude d’avoir rencontré quelqu’un d’authentique, attentif, disponible, inspirant et dans le respect de ce que vous êtes, il y a de fortes chances que vous ayez trouvé « votre perle rare » ! Encore une fois, faites vous confiance, ressentez les choses au travers d’une conversation de qualité et vous saurez rapidement si c’est bien la personne qui vous convient. Je n’en doute pas une seconde !
UNE CONCLUSION, DES INTERROGATIONS…
En toute humilité mais, « un peu beaucoup » avec ce que je suis, j’ai tenté au travers de ces lignes, d’apporter quelques éclairages sur ce métier méconnu, mal interprété, mal identifié et bien sûr critiqué. Et si les critiques n’étaient qu’en fait la meilleure chose qui puisse actuellement nous arriver? A nous les coachs, entendons-nous bien !
Avant de songer aux façons d’améliorer notre image, ne doit-on pas réfléchir aux moyens de la clarifier et d’en développer la lisibilité pour chacun? Quand je parle de « chacun », j’évoque le bûcheron jurassien, l’agent de service d’un EHPAD dans la creuse, le céréalier tarnais, le lycéen du 93, l’employé municipal breton, l’étudiant montpelliérain, le joueur de boule lyonnaise, l’artisan d’art, le demandeur d’emploi, le musicien, l’infirmière, le coiffeur, le routier, la secrétaire harcelée, le charpentier fatigué, le chef de service épuisé, la voisine décalée, le cycliste du dimanche et même celui du samedi… Quand je parle de « chacun », j’ai envie de parler de tout le monde en fait…
Les bénéfices mesurables du coaching seraient-ils actuellement trop confinés dans des sphères de CODIR, COPIL, COMEX ou autres COCONS, donnant ainsi au citoyen lambda l’image d’une pratique "d’élite destinée aux élites" et ce, dans des cadres très spécifiques ?
Le terme de « coach » ne serait-il pas tout simplement suremployé ?
Hier soir encore, invité à une soirée, je me suis surpris à écouter deux jeunes garçons qui jouaient non loin de moi et qui parlaient respectivement de leurs « coach de hand » et « coach de rugby »… A leur âge, mes amis et moi-même parlions de nos « entraîneurs »…
Il y a quelques jours, une connaissance m’en disait un peu plus au sujet de son accompagnement par un coach en nutrition… je me souviens d’une période pas si lointaine où nous parlions de « suivis par des diététiciens/diététiciennes »…
J’ai eu et j’aurai encore des discussions passionnantes avec des « coachs agiles » afin d’explorer et de redessiner les contours de la notion d’ »agilité/agility » et dans ces cas-là ma pratique de l’anglais m’a été et me sera très utile ! J’y reviendrai sur un prochain article..
Je connais des psychologues, hypno-thérapeutes, praticiens de Shia-Tsu, des travailleurs sociaux ou encore des managers qui utilisent au quotidien des techniques de coaching… Et Ô combien encore qui « font du coaching » sans le savoir et avec des résultats très positifs !
J’en viens alors à me demander : S’agirait-il d’une histoire de terminologie à changer?
Le mot « coach » est il à sa juste place et définit-il réellement aux yeux de chacun, une pratique professionnelle sérieuse, une formation et un titre reconnu et inscrit au RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles) ? En toute honnêteté, je n’en suis pas convaincu et j’en appelle alors aux linguistes, universitaires, praticiens de l’accompagnement, mais aussi et surtout à vous! Vous avez vécu une expérience de coaching ? Vous souhaitez un accompagnement ? Vous hésitez encore ? Vous avez une idée sur le sujet, des choses à proposer ? Cette page est aussi la votre…
Intimement persuadé que cette forme d’accompagnement est destinée à prendre toute son ampleur dans les années à venir, elle se doit encore d’être parfaitement identifiée afin d’en assurer sa pérennisation.
Et comme à l’accoutumée, les questions me viennent ! Questions pour mes collègues : . Qui veut-t’on servir, aider, accompagner ? . A quoi veut-t’on contribuer ? . Comment veut-t ’on le faire ? . De quoi avons-nous besoin ici et maintenant, pour que notre métier puisse se démocratiser et rayonner pleinement en tant que tel ?
Questions pour chacun et tout le monde : . C’est quoi un coach pour vous ? . Le coach idéal, ce serait quoi ? Il serait qui ? . Si vous étiez en charge de changer la terminologie désignant notre métier afin de mieux le démocratiser, par quoi remplaceriez-vous le mot « coach » ?
La réunion est ouverte !
P.S: Quand j'ai dit que j'allais faire "synthétique", je plaisantais en fait! ;-)
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